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Fin de Carrière

On aura quand même bien rigolé…

34,00

T-shirt 100% coton bio, 5 coloris disponibles

Existe aussi : pour Femme
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Ce t-shirt bio à col rond est incroyablement confortable et doux, donc très agréable à porter.
Il est en coton bio et à une coupe bien ajustée.
Le motif, traité de façon graphique, représente une grande étape dans une vie de sportif.
C'est le cadeau idéal pour vous-même ou l'un de vos partenaires :).

Informations Produits

  • Matière : 100% coton biologique peigné et filé à l'anneau
  • Disponible dans les tailles : XS, S, M, L, XL, XXL. (Pour le 3XL, n'hésitez pas à nous contacter)
  • Extra doux
  • Colori : Bleu Marine | Blanc | Bordeaux | Gris Chiné | Noir
  • Recommandation de taille : Coupe ajustée, il taille bien, voir un peu serré au niveau des biceps. Si vous le voulez plus ample, n'hésitez pas à prendre une taille en-dessus.
  • Entretien : Lavage à 30° et cycle délicat, ne pas repasser sur le motif, laver et repasser sur l'envers.
  • Envoyé par Colissimo avec suivi.

Copyright © Joker Médical. All rights reserved.

Informations complémentaires

Couleurs

Bleu Marine, Blanc, Bordeaux, Gris Chiné, Noir

Tailles

XS, S, M, L, XL, 2XL

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La vie d’un sportif, professionnel comme amateur, est jalonnée d’étapes importantes, de moments clés, de souvenirs indélébiles. Le premier maillot, les premiers crampons, les premiers points marqués, des victoires importantes et des défaites amères. Des titres gagnés et des finales perdues…
Et puis comme toutes les bonnes choses, la carrière d’un sportif a une fin. Que ce soit pour des raisons physiques, par lassitude ou manque de temps tout simplement, cette décision n’est jamais facile à prendre. Attardons-nous sur ce moment fatidique, le crépuscule d’une vie, heureusement annonciateur d’une renaissance.

Fin de carrière : quand partir ?

Le monde du sport professionnel est cruel. Un jour vous êtes porté au firmament et le lendemain vous êtes rangé au placard, à 30 ans vous êtes déjà vieux, à 35 ans une antiquité. Les athlètes évoluant au plus haut niveau à 40 ans se comptent sur les doigts de la main : Michael Jordan (il a pris sa retraite définitive à 40 ans) ou Tom Brady (qui vient de remporter son 6e titre à 41 ans) par exemple. Les sportifs doivent ainsi mettre fin à leur carrière quand celle de Monsieur Tout-le-monde est généralement au sommet. Mais quand partir ?

Certains choisissent de partir au sommet de leur art comme le pilote de Formule 1 Nico Rosberg qui prit sa retraite en 2016 juste après avoir remporté le trophée de champion du monde des pilotes. Ou comme Michael Jordan à la fin de la saison 1992-1993 après un troisième titre consécutif.
D’autres préfèrent continuer à pratiquer tant que le corps et l’esprit le permettent, quitte à gagner un peu moins, avoir un rôle moins important au sein de l’équipe. L’amour du sport avant tout.

D’autres encore partent à la retraite estimant avoir fait le tour de la chose. Même si les jambes fonctionnent encore, il arrive que la tête ne suive plus, une certaine lassitude s’étant installée.

Et puis malheureusement parfois, c’est le destin qui décide de la date de départ à la retraite. Soit parce que plus aucun club n’a besoin de vous, soit parce que le corps dit « stop ». Des blessures à répétition obligent souvent l’athlète de haut niveau à tirer sa révérence.

Mettre fin à sa carrière est souvent une décision terriblement difficile à prendre : est-ce le bon moment ? Est-ce le bon choix ? L’histoire a été témoin de « comeback » parfois réussis, parfois totalement ratés, pour des raisons financières dans le pire des cas, par manque d’adrénaline dans le meilleur.

Il arrive également qu’une fin de carrière soit synonyme de libération. Ce fut le cas pour le joueur de tennis André Agassi qui a avoué avoir joué durant toutes ces années sans prendre aucun plaisir sur les courts (réussissant tout de même huit titres du Grand Chelem). Poser définitivement sa raquette fut ainsi pour lui un véritable soulagement.

Les difficultés liées à la fin de carrière

Nous l’avons évoqué plus haut, la fin de carrière pour un sportif professionnel est une étape particulièrement difficile, à tel point que certains n’hésitent pas à parler de « petite mort » comme Michel Platini qui, dans une interview, expliqua : « Je suis mort à 32 ans, le 17 mai 1987 » (date de son dernier match). Antoine Blondin, romancier et journaliste sportif français, utilisa quant à lui cette formule : « Le champion est un homme dont le destin est de mourir deux fois. »

La carrière d’un athlète professionnel est relativement courte et commence tôt, souvent dès l’adolescence. Ainsi, pendant plusieurs décennies, la vie du sportif bat au rythme des entrainements la semaine et des compétitions le weekend, avec pour seul souci, celui de « performer ». Pour les joueurs de haut niveau, la majorité des démarches de la vie quotidienne (payer les factures, chercher un logement…) sont gérées par le club et à la fin du mois, le salaire tombe. Quasiment du jour au lendemain, tout ceci s’arrête et c’est une toute nouvelle vie qui commence pour celui qui hier était un héros.

Les sportifs doivent ainsi faire face à trois crises majeures au moment où leur carrière prend fin. La première est une crise physique. En effet le rapport au corps est totalement bouleversé. Terminés les entrainements quotidiens, les séances de musculation et les soins prodigués par les médecins du club. Le corps, auparavant outil de travail, parfois objet de convoitise, n’est désormais plus qu’une enveloppe charnelle, encombrante pour certains.

Par rejet total de toute activité physique, il n’est pas rare de voir des sportifs prendre beaucoup de poids immédiatement après la fin de leur carrière. Cet arrêt permet à également à d’autres de se rendre compte qu’ils ont développé une véritable dépendance au sport.

La seconde crise que traverse l’athlète est une crise identitaire. Pour Serge Simon, ancien rugbyman et aujourd’hui médecin, la fin de carrière est « une mort sociale. Le sentiment de toute-puissance disparaît. L’athlète se sent beaucoup plus vulnérable, loin de son image de “ héros du dimanche ”. Il est difficile pour lui de tourner la page dans la mesure où il est sans cesse renvoyé à son passé de sportif par les autres.

Pour terminer, la troisième et dernière tempête à affronter est la crise financière. À l’exception d’une minorité de « grosses stars » du ballon rond, de la NBA ou de la Formule 1 par exemple, les sportifs professionnels doivent trouver une nouvelle activité pour subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille. Malgré des sommes confortables, beaucoup dépensent sans pour autant anticiper l’après carrière, tandis que d’autres sont carrément victimes d’escroqueries.

Mais heureusement dans la majorité des cas les pistes de reconversions sont nombreuses et l’avenir tout aussi radieux en dehors des terrains !

Fin de carrière : et après ?

La reconversion la plus logique pour un athlète de haut niveau, mais pas forcément la plus facile, consiste à rester dans la grande famille du sport, que ce soit en tant qu’entraineur ou bien en tant que cadre dans une fédération. À l’image de Zinedine Zidane ou Laurent Blanc dans le football, Amélie Mauresmo au tennis, Fabien Galthié ou Philippe Saint-André dans le monde de l’ovalie, nombreux sont celles et ceux à passer les diplômes d’entraineur une fois leur carrière de joueur terminée.

Toujours dans le monde du sport mais en tribune de presse cette fois ou au chaud sur les plateaux télés, nous retrouvons les anciennes gloires qui mettent leurs connaissances du jeu au profit des médias souvent friands de ces athlètes ayant gardé une image positive auprès du public et apportant une certaine expertise. Que ce soit lors de compétitions internationales ou lors d’événements plus intimes, il y aura toujours un athlète retraité pour dire que c’était mieux avant…

À l’opposé, certains sportifs décident d’entamer une reconversion professionnelle totale et reprennent ainsi des études. Passer des bancs de musculation aux bancs de la fac n’est pas chose aisée mais les perspectives sont nombreuses : immobilier, restauration, entrepreneuriat… Une nouvelle carrière souvent anonyme mais indispensable et même parfois plus fructueuse que leur ancienne vie. Laurent Spanghero, ancien rugbyman, a par exemple fait fortune dans l’agroalimentaire tandis que l’ex footballeur international Julien Escudé a lui ouvert un restaurant réputé dans le centre ville de Madrid.

Votre t-shirt de fin de carrière !

« C’était la dernière séance, et le rideau sur l’écran est tombé » chantait Eddy Mitchell.

Ça y’est c’était la dernière pour vous aujourd’hui, vous raccrochez les gants comme on dit, vous mettez fin à votre longue et belle carrière. Vous entrez désormais dans le club des retraités, des « fin de carrière ». Terminés les matchs à l’extérieur le dimanche matin, les entrainements dans le froid, les maillots à laver, la préparation physique alors que la saison des barbecues n’est pas terminée.

D’un côté vous êtes soulagé. Mais finis aussi les troisièmes mi-temps, les supporters présents même sous la pluie, les blagues des copains dans les vestiaires, le goût de la victoire… Avouez qu’on aura quand même bien rigolé !

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